Hakim, charmeur de serpents à Marrakech

Hakim, charmeur de serpents à Marrakech

« Tu me trouveras sous le parasol en face de la Grande Poste, place Jemaâ el Fna ». C’est là que, chaque jour, Hakim gagne sa vie en charmant les serpents. C’est son grand-père qui lui a appris la profession dès ses 14 ans. Déjà dans les années 1960, l’aïeul pratiquait cet art, ayant reçu l’autorisation du Roi d’occuper l’emplacement sur la place Jemaâ el Fna.

Marrakech, Jemaâ el Fna serpent tradition
Hakim, charmeur de serpents à Jemaâ el Fna, Marrakech

Aujourd’hui, les charmeurs occupent cinq parasols répartis sur la place, depuis le matin jusqu’à la prière du coucher du soleil. Chaque parasol abrite une famille, Hakim travaille sous le sien avec ses cousins. Auparavant, les charmeurs allaient chercher eux-mêmes leurs serpents dans les montagnes ou dans le désert. Aujourd’hui, ils ne se déplacent plus et les achètent à des braconniers. Ce sont principalement des cobras, des vipères (des montagnes, des sables, cornues) et des couleuvres. Une fois leur journée terminée, les charmeurs transportent les serpents dans leurs boîtes jusqu’à un appartement, où ils sont nourris et soignés, dans une pièce à une température contrôlée.

Faut-il perpétuer ou combattre cette pratique ancestrale, comme ce fut le cas en Inde ? Le débat est loin d’être clos. Les charmeurs de serpents font partie intégrante de la culture marocaine, leur activité a été reconnue avec l’inscription de la place Jemaâ el Fna sur la liste représentative de l’Unesco comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2008.

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>Article sur la place Jemaâ el Fna et ses traditions ici

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