LE JARDIN MAJORELLE

LE JARDIN MAJORELLE

Est-ce ce bleu outremer et ces couleurs lumineuses qui côtoient avec succès la végétation exotique qui lui vaut autant de succès ? Est-ce la réputation de ses derniers propriétaires, Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé ? Mais qui était Majorelle ?

Cet incomparable jardin est l’œuvre d’un peintre tombé amoureux du Maroc au début du XXe siècle.

Jacques Majorelle (Nancy, 1886 – Paris, 1962)

Né à Nancy en 1886, Jacques Majorelle est le fils de Louis Majorelle, ébéniste. Aussi célèbre que son contemporain Emile Gallé, ils sont tous deux fondateurs de l’Ecole de Nancy.

En 1917, c’est en peintre expérimenté que Jacques Majorelle s’installe à Marrakech, à l’invitation du Général Lyautey. Celui-ci était soucieux de s’entourer d’artistes dans le cadre de la mise en valeur du patrimoine du royaume chérifien.

Fasciné par la beauté et l’authenticité de Marrakech, Majorelle s’installe d’abord dans une petite maison de la médina (quartier de Ben Salah), qu’il restaure lui-même dans le style traditionnel. Dès son arrivée à Marrakech, il se plait à côtoyer ses habitants et à participer à la vie grouillante du quartier qui lui fournit une inépuisable source d’inspiration.

Au début des années 1930, il fait appel aux architectes Robert Poisson et Paul Sinoir pour la construction d’une « villa atelier », combinant le style Art Déco en vogue à cette époque à des éléments d’architecture mauresque. En pleine nature, il se présente comme un gros cube blanc, et ce n’est qu’en 1937 que Majorelle décidera de peindre les murs de son atelier des couleurs éclatantes de ses tableaux.

Sa villa, ainsi que des éléments du jardin, se pareront de couleurs vives, dominées par un bleu outremer auquel il donne son nom. En 1947, il ouvre son jardin au public.

Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé

Lors de leur premier séjour à Marrakech en 1966, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé découvrent le jardin, laissé à l’abandon après le décès du peintre. Ils achètent la propriété en 1980, décident d’habiter la villa de l’artiste, rebaptisée Villa Oasis, et entreprennent d’importants travaux de restauration pour « faire du jardin Majorelle le plus beau jardin, celui que Jacques Majorelle avait pensé, envisagé ».

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